VIII. Madrid-Bogota / Bogota-Lima

Après avoir salué comme il se doit nos hôtes et avoir posé pour la photo souvenir,




nous prenons le métro et récupérons nos bagages à la consigne. A l’enregistrement de notre paquetage, un premier obstacle se dresse devant nous ! Il y a un problème, nous n’avons pas de billet de retour et il est dorénavant impossible de se rendre au Pérou sans billet de retour. On nous invite alors à nous rendre vers le guichet Avianca afin de se procurer un billet de retour. Nous exprimons notre mécontentement en disant que nous avons traité directement avec une agence Avianca à Paris et qu’il était inadmissible de nous mettre devant le fait accompli le jour du départ. La personne est coopérante et nous propose de nous fournir un faux billet de retour. Nous acceptons et terminons la procédure d’enregistrement de nos valises.
Dans l’avion qui va nous transporter jusqu’à Bogota, nous somme un peu déçu par la prestation de service ! Pas de cache jour pour les yeux, pas d’écran individuel ni de choix de film, nous n’avons pas droit aux consommations à volonté. La comparaison avec la dernière compagnie avec laquelle j’avais voyagé (Singapore Airlines) ne joue pas en leur faveur. Mais avec Julien le temps passe vite, nous rigolons beaucoup.



Nous sommes vite interpellés par nos voisins, un couple de Colombien avec un enfant. Lui n’est habillé qu’en fringue de marque avec un collier de barbe, bien gominé, du brillant sur les ongles. Elle est impeccable, belle, bien foutue, et le gamin est fringué top fashion avec une coiffure tape à l’œil. Cet homme a trouvé une occupation avec un ami à lui, il vide la bouteille de whisky qu’ils ont acheté à la boutique duty free. Le contraste avec le couple de derrière est flagrant c’est aussi des Colombiens, mais ils sont tout les deux avocats et parlent très bien le français. La conversation s’est engagée quand j’ai sorti notre net-book (mini ordinateur portable). Ils ont le même que nous, et en sont enchanté ! Ce monsieur aime parler ça tombe bien moi aussi… Ils connaissent bien la Bretagne, et éveillent une nouvelle fois ma curiosité sur la Colombie, ils nous invitent d'ailleurs gentiment dans leur demeure à Bogota ! A voir, leur passe temps à eux est beaucoup plus terre à terre, ils épluchent la presse. Alors que les effets du whisky commencent à se faire sentir sur le « cacou » de devant, l’avocat en profite pour me glisser quelques mots : « Tu vois ces gens devant ? C’est exactement ce que tu crois, et dis toi que si toi, touriste, tu le sais et que moi aussi, pourquoi la police ne fait rien ? ». On a donc droit à une belle caricature de cette Colombie à plusieurs vitesses.
Quand nous atterrissons à Bogota, le pilote à droit à une vague d’applaudissement. Et c’est parti pour 2h d’attente en transit à Bogota, dans une salle vieillissante à la moquette poussiéreuse ! Pour nous divertir il y à la TV mais on préfère scotcher sur d’autres passagers qui doivent revenir d’un concours de coiffure, la marque Shwarskoff est représenter sur tout leur équipement, et c’est un peu la cage aux folles dans ce hall d’attente !
L’avion qui nous mènera à Lima est bien plus chiadé avec des écrans individuels ainsi qu’une variété de choix de film très importante. Ce vol n’affiche pas complet, il y a beaucoup de places libres. Très vite je m’en vais siesté, allongé dans une rangée de sièges vacants. Enième collation, l’avion est souvent bousculé par les éléments, ce n’est jamais très rassurant, mais nous atterrissons sans problème à Lima. Lima nous voila ! La routine pour Julien, une découverte pour moi. Yuyo nous attend tranquillement, séance retrouvaille pour Ju qui reprend de suite ses marques. Je me heurte une nouvelle fois à mes lacunes en castillan, je décide de me mettre au travail. Je veux revenir bilingue ! Ce n’est pas gagné ! Dans sa voiture japonaise, avec un autoradio dernier cri, Yuyo nous dépose devant chez Carolina.







Ce n’est pas beau ca ? Et ce n’est que le début…


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