VII.Interlude Madrilène

Les parents de Julien nous laissent à l’aéroport de Roissy Charles de Gaule, direction Madrid… Nous enregistrons les bagages, et de longues minutes d’attente se profilent, fatigués, le besoin de sommeil efface l’euphorie du départ. Julien me réveille pour l’embarquement, nous nous installons, l’avion décolle et c’est le début de l’aventure…
A notre arrivée à Bajaras (ce n’est pas évident à prononcer, essayez !), l’environnement sonore est bouleversé, le français a laissé la place à l’espagnol. Je demande à Julien de me briffer pour mes premières palabres Castillanes, et je sens que cette fois risque rapidement de devenir coutume ! Mais je suis volontaire, on le sait. Il faut prévenir notre contact Madrilène pour lui annoncer que nous sommes bien arrivés. J’essaie de les joindre au téléphone, en vain… Peu importe, nous avons l’adresse, nous nous informons auprès du centre d’accueil de la compagnie de Metro qui nous indique précisément l’itinéraire à suivre.
Nous découvrons le paysage urbain et je découvre un métro bien léché, on ne lésine pas sur les moyens et il y a même des vidéoprojecteurs sur les quais ! Les proportions semblent moins immenses que celle du Metro Parisien. Julien, tel un aventurier urbain, maitrise parfaitement les correspondances, et me guide pile-poil devant l’appartement de Pio et Mado rue Gutenberg. Bloqués devant l’interphone, une dame ouvre la porte, je lui baragouine une question quand elle me propose de parler Français. C’était bien, notre hôte Mado qui allait cherchez son pain. Une belle coïncidence. Elle nous accueille chaleureusement et nous mène à son appartement.
Je me nourris du témoignage de Mado. Elle me parle de ma grand-mère, de ma mère, de ma tante, de sa vie à Montpellier, de son départ pour vivre en Espagne. Une anecdote m’interpelle quand elle m’explique le comportement de ces douaniers Franquistes des années 60 qui confisquaient les livres à la frontière pour empêcher d’importer de la culture ! Elle est marrante elle parle un peu en français et un peu en espagnol, à tel point que Julien lui a dit qu’elle parlait bien le Français. Je lui ai alors expliqué que c’était normal car elle avait grandit en France. Nous offrons des gâteaux de la biscuiterie de Belle-Isle en Terre, crêpes et autres gavottes chocolatées. Une fois installés, nous découvrons les premières perspectives de ce quartier chic du Centre de Madrid. Quelle chance de pouvoir profiter de la proximité de notre lieu d’hébergement !!! L’appel du ventre l’emporte et nous céderons (malheureusement) au premier fast-food spécialisé dans le poulet (« Pas de marque, pas de marque »…Cf. Cité de la Peur) à la Plaza Puerta del Sol.
Très vite nous lézardons sous ce doux soleil d’hiver allongés prés d’une fontaine à la Plaza Oriente face au Palais Royal. C’est magnifique. Un chanteur fredonne dans son petit ampli des chansons populaires Ibériques. Nous siestons et amorçons notre nouveau bronzage.
16h Assez végétés, direction la Plaza Mayor, en y arrivant on découvre un bouillon d’animation et de divertissements.
Nous enchainons avec le quartier du fameux stade Santiago Bernabeu, mais nous ne le visiterons pas, 15€ trop onéreux pour « nos bourses molles ».
Nous rejoignons le Parc Retiro et commençons à rêver des tropiques en écoutant les musiciens qui jouent de la samba et tape sur leur tam-tam (…et il est numéro 1…). Il y a un rassemblement de personnes qui se lâchent, dansent, rient.









Après avoir sirotés de la cerveza nous dégustons une assiette de ce fameux jambon cru ibérique et rentrons en pensant dormir vite. Mado nous attendait avec sa fille Marta surnommé Manina et son marie Pio. Après avoir refait le monde tous ensemble, Marta insiste pour nous emmener dans les bars qu’elle préfère (et s’est reparti !!!), elle nous montre son appart’. Dans le 2eme bar, elle a RDV avec une jeune fille, Emilia, une amie de son frère qui souhaitait parler Français, c’est pourquoi elle nous a conviés.


Nous dégustons du « vino con quezo español », on n’est pas dépaysé ! La soirée est très agréable. Nous rentrons enfin chez Mado et Pio pour passer une nuit de soleil bien méritée.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

change un jour de chemise il faut mieux. Benito

mumisa a dit…

Salut trist' je suis fort heureuse de voir que tu as le courage d'écrire tout ceci !Mais moi en revanche je n'ai pas le courage de le lire.(lol).J'attends d'avoir fini ma mission des incorruptibles.Le peu de choses que j'ai lues ma permis de voir que cela est fort intéressant.Je te fais de gros gros bisous...

De la part de ta cousinette préférer Ysannio.

mumisa a dit…

Je pense qu'au Clos tu ferais concurrence à Jc avec cette chemise, enfin Ju en chair et en os, je ne suis pas déçue, à quand l'interlude liméen, bises à vous 2, mumisa, la vraie et pas cette emprunteuse d'Ysanna.