Puntuación

(...

C'est en fréquentant le même IUP, que je l'ai apostrophé,

Nous avions ouvert des guillemets, Trop tôt elle les a refermé,

De suite mal à l'aise, j'ai eu envie d'ouvrir cette parenthèse,
Au placard les charentaise, je veux me prendre pour un balaise,

Rien de tel qu'un voyage, pour aider a tourner la page,
Impossible d'oublier ce stage, qui m'avait foutu la rage,

Un aller-retour Madrid Lima, qu'on ne volera pas,
C'est Air Madrid qu'on bannira, mais le sort on le conjurera,

Toujours envie de ce périple, accompagné de mon disciple,
Les perspectives sont multiples, les efforts digne d'un 3000 m steeple,

Ayant confiance en la ponctuation, pour répondre à mes interrogations,
Cette parenthèse à pour mission, de me faire retrouver l'exclamation.

...)


Maparentheselive2(...

Je sais, je fais une parenthèse à maparenthese... Je vis, je vibre dans se continent qui me rassasie au quotidien... Je n'ai donc pas pour passe temps favoris le travail de dactylo... Il me manque mon scribe, n'est ce pas Jessee...
Après une proposition de projet de lettrine collective sèche (en espagnol s'il vous plait!) a Caritas et l'obtention de leur accord pour continuer à travailler ensemble, nous sommes partis en vacances avec Julien. Un mois de
nomadisme riche en retrouvailles, en rencontres, en décors, en couleurs, en baignade, en énergies positives... Nous avons été éclaboussé de "buenas ondas" ... Les parents et la mamie de Julien, d'abord, qui mon reçu et régaler comme l'un des leurs...



Ils ont aussi fait office de facteur et m'ont remis de nombreuses attentions de la famille à qui je pense souvent... Du chocolat, des petits mots des chemises, du saucisson, du vin, du Ricard... C'était digne des filets garnis de nos chères riffles...
Ma tante Matie, a aussi créé un collectif en mon nom, ventant ma bonne volonté et a récolté plus de 500€ en moins de 2 semaines... Cela me permet de financer mon billet de retour, qui finalement aura lieu le 15 juin de Bogota. Ainsi des proches, des amis de famille, des cousins, des cousines, des vieilles connaissances m'envoient de l’argent en cette période où parait-il les temps sont si durs... Une Matie Claudia qui s'est démené pour récolter des fonds pour servir les intérêt d'un modeste volontaire.

Je tiens donc réellement à remercier personnellement Daisy, Ma mère Isa et JC, Flopiche, Bruna, Claudia, Minnie, Ysanna, Sylvie l'amie belge, Matie, Pierre, Frédérique, Dominique brouette, Zohra, Marithé, Nicolas et Christine.



Ensuite j'ai eu le plaisir d'être gâté par Cupidon, puis nous nous évadons en Bolivie pour rejoindre Marie et Mik. Les étapes pour arriver à destinations sont à chaque fois savoureuses. Une équipe de choc : Adrien étudiant en agronomie, Guillaume voyageur-informaticien-acteur-réalisateur-chanteur-compositeur-interprette un joyeux luron Québécois toujours accompagné de son charrango (instrument a corde andin), Julien et moi... L'étape a l'Isla del Sol au milieu du Lac TitiCaca nous aura permis de côtoyer des argentins et surtout l'ami Emilio, mais aussi des chiliens, une Italienne. Nous avons même écrit une chanson "Lago Titicaca" sur l'air de "la bamba". Puis, La Paz et ses perspectives insensées,



Sucre la ville Blanche si agréable a vivre,


Potosi et ses tristes mines,



une boucle par l'Œil de l'inca,




un terme d'eau tiède de 35 degrés à plus de 4000m d'altitude en compagnie de Dadou un black de St Trop' figurant pour « Sous le soleil »....


Une fête de village dans les Andes viendra couronné notre "vuelta" dans ce pays si authentique qu'est la Bolivie. Ils nous ont donné une belle leçon de fiesta en tout cas... Sacré fêtard didon!
Le retour a Lima sera très tendres et aussi chaleureux grâce à l'arrivée de nos 2 étudiants Thomas et Alex, qui viennent effectuer un stage de Master 1 en notre compagnie. Le retour à Iquitos est très positif et notre capacité à impliquer la municipalité nous permet d’être optimistes quant à la réalisation de notre micro projet…

J’ai le sourire je vous l’assure…

J’étais triste et riche, je reviendrais pauvre et comblé, avec pour seul objectif de revenir dans ce continent qui me va si bien.

Ma parenthese live2 (...

Je sais, je fait une parenthese a maparenthese... Je vis, je vibre dans se continent qui me rasasit au quotidien... Je n'ai donc pas pour passe temps favoris le travail de dactylo... Il me manque mon scribe, n'est ce pas Jessee...
Après une proposition de projet de letrine collective seche (en español s'il vous plait!) a Caritas et l'obtention de leur accord pour continuer a travailler ensemble, nous sommes partis en vacances avec Julien. Un mois de nomadisme riche en retrouvailles, en rencontres, en decors, en couleurs, en energie... Nous avons était éclabousser de "buenas ondas" ... Les parent et la mamie de Julien, d'abord, qui mon recu et regaler comme l'un des leurs... Ils ont aussi fait office de facteur et m'ont remis de nombreuses atentions de la famille a qui je pense souvent... Du chocolat, des petits mots des chemises, du saucisson, du vin du ricard... C'était digne des filets garnis de nos chères riffles... Ma tante Matie, a aussi créé un collectif en mon nom, ventant ma bonne volonté et a récolté plus de 500€ en moins de 2 semaines... Cela me permet de financer mon billet de retour, qui finalement aura lieu le 15 juin de Bogota. Ainsi des proches, des amis de famille, des cousins, des cousines, des vieilles connaissance m'envoi de l 'argent en cette periode ou parait il les temps sont si dur... Une Matie Claudia qui s'est démenait pour récolter des fonts pour servir les interet d'un modeste volontaire.
Je tiens donc rélement a remercier personnellement Daisy, Ma mere Isa et JC, Flopiche, Bruna, Claudia, Minnie, Ysanna, Sylvie l'amie belge, Matie, Pierre, frederique, dominique brouette, Zohra, Marithé, Nicolas et Christine, Jade ,Raymond, et Myriam et Jean-Pierre.
Après avoir été gaté par Cupidon, nous nous evadons en Bolivie pour rejoindre Marie et Mik. Les étapes pour ariver a destinations sont à chaque fois savoureuse. Une équipe de choc : Adrien etudiant en agronomie, Guillaume voyageur-informaticiens-acteur-realisateur-chanteur-compositeur-interprette un joyeux lurons Quebecois toujours accompagné de son charrango (instrument a corde peruvien), Julien et moi... L'etape a l'isla del sol au milieu du Lac Titi Caca nous aura permis de cotoyer des argentins et surtout l'ami Emilio, mais aussi des chiliens, une Italienne. Puis, La Paz et ses perspectives incensées, Sucre la ville Blanche si agreable a vivre, Potosi et ses tristes mines, une boucle a l'oeil de l'inca, un termes d'eau tiède de 35 degrès a plus de 4000m d'altitude en compagnie de Dadou un black de St Trop' figurant pour sous le soleil, bien trippant

XXVI. En attendant la Navidad

Dimanche 21 décembre, nous sommes retournés à Lima pour pouvoir ensuite passer noël en « famille » avec nos anciens collègues de l’IUP Charles Gides en Equateur. C’est fatigué par notre semaine de tchamba dans l’auberge avec nos loustics, que nous commençons nos vacances ! Mais pas le temps de se reposé, déjà les rencontres affluent ! En attendant dans l’aéroport, nous faisons la connaissance de Gustavo un voyageur solitaire espagnol. Il écourte son séjour à Iquitos car une brésilienne résidant à Iquitos lui colle aux basques (c’est le cas de le dire puisqu’il est basque et est né à Vitoria !). Celle-ci lui paye tout et est folle de lui…Lui pas du tout ! Il n’aime pas ça et est parti sans rien lui dire. Autour d’une bonne cerbeza, il nous présente le début de sa baroude : Venezuela, Colombie, Equateur, Iquitos… Il ne compte pas s’arrêter à Lima, c’est trop grand selon lui. Julien lui vente les mérites de cette ville, lui conseille même un hôtel. Il va réfléchir…



Une spéciale dédicasse amon Pappy Claude...


Avant d’embarquer, nous tombons nez à nez avec un couple de vieux ricains… Il est grands, il est rouge, il a un chapeau et une chaine en or qui brille, une liasse de dollars à la main, il mâche du chewing-gum (surement du Hollywood), ne parle surement pas castillan… Elle est petite, stressée, a une grande trousse de médoc, une bouteille d’eau certifiée conforme pour pouvoir la trimballée avec elle dans l’avion et une croix autour du coup. Tous les deux honorent fièrement le même bagage à main verts aux couleurs de leur tour opérator une grosse étiquette jaunes présentant les coordonnées de nos très chers ricains… Ca c’est des beaux gringos ! Voila pourquoi à chaque fois qu’on m’interpelle « Hey gringo !!! » mes poils s’hérissent.


Notres couple de gringos...


Gustavo est là aussi, pensif, va-t-il bouleverser ses plans ? Dans le hall, j’aperçois l’un des joueurs vedette du CNI (Colegio Nacional d’Iquitos, l’équipe fanion de la ville) Sanguinetti se dirigeant vers les toilettes, je m’empresse de le rejoindre pour essayer d’échanger quelques mots. Il est froid et fier. Un peu déçu je retourne à ma place. Avec Ju, on se rend compte qu’il n’est pas seul ! Il est accompagné d’une bonne partie du reste de l’équipe et notamment de LA vedette de l’équipe, le n°10 Carlos BARENA. Du haut de son mètre 60, il avait enflammé le public à de nombreuses reprises… Lui qui avait marqué un but si important lors du deuxième match de barrage pour la montée en 1ère division professionnelle (tel un titi marquant le but de la victoire du ¼ de finale au tournoi de Saclay contre la grosse équipe de Palaiseau). Lui est beaucoup plus modeste et accessible. Je lui serre la main, le congratule et le remercie de nous avoir fait vivre de si bon moment… Lui est surpris que des occidentaux le reconnaissent ! Il a l’air flatté. Nous posons pour la photo souvenir et j’enchaine sur l’éventualité de le faire venir à l’auberge pour taper le foot une petite heure en compagnie de certains de ses coéquipiers. Il accepte volontiers et nous laisse spontanément ses deux adresses emails et son numéro de téléphone portable. Affaire à suivre…


El chato Barrena, #10 CNI

Le vol est une nouvelle fois agité (mais pas par Julien cette fois-ci).


L'amazone vu du ciel...


A l’arrivée pour récupérer nos bagages, j’en profite pour donner ma carte de visite à Carlitos le n°10. Puis, nous prenons un taxi en compagnie de Gustavo pour limiter les frais ! Il a décidé de rester à Lima (il ne va pas être déçu), nous l’accompagnons à son hôtel après avoir acheté les billets de bus pour nous rendre à PIURA avec Marie et Mickael qui arrivent le lendemain ! Chez Carlos, accompagnés de Gustavo, nous retrouvons nos marques et le confort si appréciable ! Il n’est pas là car il passe les fêtes chez son fils au Chili ! Clémentina la dame de ménage garde sa maison en son absence. La soirée se passe et nous rejoignons Diégo chez lui à Barranco. Le lendemain à 15h, Marie et Mick nous attendent à l’entrée du Parc Kennedy de Miraflores. Ils ont fait près de 40 heures de bus pour faire Sucre (Bolivie)-Lima.

Les retrouvilles avec nos collegues de la fac...

Les retrouvailles sont chaleureuses avec nos anciens collègues de promo…

Mick pitche de la coca...

Avant de partir en soirée la 1ère boulette arrive ! Nous oublions les clés dans la maison, nous sommes enfermés dehors !!! Nous ne paniquons pas, Julien s’en veut, il est toujours très exigeant avec lui-même. On sait que Jaime (il a les clés), un ami colombien de Carlos et Julien qui a longtemps vécu chez lui doit venir nous rejoindre en cours de soirée. Il a aussi un avion à 8h00 du matin et ses bagages qui l’attendent à la maison. J’émets tout fois un petit bémol, Jaime passe la soirée avec son ex. J’ai du mal à croire qu’il vienne passer la soirée avec nous… Dès le départ je mise sur une soirée torride ! Les copains ne sont pas d’accords ! Peu importe, nous décidons de profiter de notre soirée… Julien les initie à la vie nocturne liménienne de « bobo »… Avec le dueño du Juanito à Barranco...



Un apperçu de l'expo photo...
Appréciez les cochons roses en fond...

Bars, salsa, quartiers branchés et chics…Diego et Gustavo nous rejoignent. Ces deux là s’entendent comme lardons en foire ! Ils vont même passés noël ensemble.

Diego et Gustavo...

2h00, nous retournons à la maison et pas de Jaime pour nous ouvrir la porte, bien sur, il ne nous a pas appelés ! Nous faisons un tour de quartier et décidons d’acheter du rhum et du coca dans le 1er griffo (station service) du coin, pour nous occuper… En chemin, nous croisons des loulous qui veulent de l’argent, d’autres qui veulent simplement nous faire chier !



Chorrillo by night...


Sur notre terrasse improvisée....


On prend des risques, on le sait mais on n’a pas le choix ! Il va falloir attendre ! Nous décidons de présenter le problème au vigile chargé de la sécurité du quartier. Il nous autorise à squatter devant la porte. Mais les relous peuvent aussi se déplacer, ils viennent à leur tour vers nous…Tous les 4 on ne panique pas et la présence d’une fille permet de calmer la testostérone de certains… A chaque altercation, nous faisons un tour de quartier et retournons sur notre terrasse improvisée devant la porte de chez Carlos. Pour passer le temps et nous tenir éveillés, Mick et Marie nous initient à « Pitcher » (mâcher la feuille de coca, rien à voir avec la brioche Pasquiou…) et pour être honnête, c’est assez agréable… Il parait que pour couper la faim, pour lutter contre le mal de l’altitude et pour tenir éveillé, c’est parfait… En Bolivie, c’est une pratique très fréquente. 6h00, Jaime arrive en taxi, nous ne l’attendions même plus ! Et c’est avec le sourire que nous retrouvons nos chambres…

L'équipe de choc...

Mardi 23 décembre : Départ vers l’Equateur.

Après un réveil tardif, Mick et Marie nous ont préparé un petit déjeuner très coloré composé de multiples fruits et légumes. Royal. La journée passe vite. Avant de partir, nous dégustons les spécialités locales : Cebiches et Chicharon de poissons et de fruits de mer, puis nous rejoignons le terminal de la compagnie CIVA à 21h30. 2h00 pour sortir de Lima en plein embouteillage, le bus est plein à craquer, il fait chaud. Au petit matin, on est réveillé par un gros bruit, un pneu a explosé.


Nous rejoignons Piura vers 15h30 le 24 décembre. Nous comprenons alors que comme nous le redoutions, nous allons réveillonner dans le bus et louper la soirée dans la communauté de notre ami Piero. Peu importe, on se rattrapera le 25. Le dernier bus pour Loja (Equateur) est à 21h00, on s’occupe pour passer le temps ! Gueuleton, Plaza de Armas, téléphoné à la famille pour souhaiter la noël, glaces… Une fois dans le bus nous dégustons deux cerbeza bien fraiche en guise de champagne pour marquer le coup ! Juste avant minuit, nous rejoignons la frontière équatorienne… C’est bien calme en cette nuit de noël, les formalités administratives sont expédiées en 2 temps 3 mouvements.


Nous arrivons à Loja à 4h00 du matin. Nous attendons Coco (surnom de Piero), notre pote, autour d’un café trop sucré. Mais à 7h00, toujours rien. Nous réussissons à le joindre par téléphone et il ne s’est pas réveillé, la fête a été dure pour lui. Nous lui disons que nous allons prendre le prochain bus. Dans le bus, le père noël nous fait le plus beau des cadeaux : un levé de soleil dans une mer de nuages. Nous sommes ébahies devant un tel spectacle !



La végétation est verdoyante, et c’est là à plus de 2500m d’altitude. Rien à voir avec l’aridité de nos montagnes françaises à cette hauteur. A Saraguro, Coco est là avec le gros pick-up de sa fondation…



Je le chambre, car l’eternel militant qu’il est, faisait la guerre au 4X4 citadins dans notre douce ville du Mans en leur dégonflant systématiquement les pneus. Mais après quelques hectomètres sur les pistes montagneuses, je me rends compte que l’utilité d’un tel véhicule est beaucoup plus justifiée ici que dans le paysage urbain.







XXV. En direct sur TV Bringu’


A notre arrivée dans les studios de TV Amazonica, nous nous délestons de suite de l’image d’un studio chiadée… Pas de maquilleuse, pas de costumiers, ne pensons même pas a un traducteur ! En effet, ici on fait avec les moyens du bord, le direct est très facile a coordonnée, une caméra Hi8 Année 1998, un fond d’écran peint sur les murs ou même agrafé ! … La réception brouillée du retour image se fait via une antenne pourrie sur bonne vielle Tv Tube cathodique 35mm… Pour ce qui ont connu l’animation de la mythique grappe de tirrof sur les ondes de radio millenium à Morlaix, dite vous que cette radio était plus amélioré que TV Amazonica ! C’est vous dire ! L’ami Felipe, dans son émission « Hablemos claro » s’en sort vraiment bien ! Il parle seul, analyse, commente des images… Nous passerons en fin d’émission après les panetones (encore et toujours !) ! Nous sommes 3 pour répondre à cette interview ! Henry, Julien et moi… On peut pas trop vous dire, ce que ca a donné car on n’a pas revu les images mais en tout cas c’était folklo et on a reçu les encouragements de nos proches !

XXIV. En immersion à l’Albergue el Huambrillo

C’est au petit matin que nous arrivons à l’albergue El Huambrillo. C’est la voisine de Zé Ca qui nous ouvre et nous accompagne dans la salle d’oration. Nous tombons mal car nous arrivons durant la prière ! Nous y assistons tête bèche, sans participer ni sourciller… Au terme du dernier Santa Maria Madre de Dios, le groupe des petits nous saute dessus ! Les premiers contacts sont très tactiles, Julien fait office de tête à coiffer, alors que moi on me prend pour un arbre sur lequel on grimpe… On me touche beaucoup les cheveux, mais je refuse qu’on me les coiffe. En revanche, mon ami Julien lui se retrouve avec 2 jolies couettes comme les petites gamines ! Nous descendons et prenons le temps de discuter avec les « Varones » (ado), les premiers sujets sont bien entendue le foot et la France, très vite le nom de Zidane est lancé ! On parle bien sur de la dernière coupe du monde et évoquons notre amertume face a la victoire Italienne.

Dès le matin nous accompagnons le groupe des petits dans la cour de sport pour les occuper. Sous un soleil de plomb, j’anime le volley et Julien le foot… Au premier repas partagé, nous en profitons pour offrir les ballons achetés la semaine passée en guise de bienvenue, le père noël passe donc avant l’heure ! Ce n’est pas grand-chose juste un ballon de foot et un ballon de volley pour la communauté. Pour nous remercier nous avons droit à une chanson « Gracias, muchas gracias » (sur l'air de frère Jacques). Nous sommes dans cette auberge en pleine période de fin d’année scolaire, je me dis que pour ses enfants et ado cette période de fin d’année est vraiment parfaite car tout arrive d’un coup Noël, grandes vacances… A leur âge c’était exactement les deux échéances que j’attendais tout particulièrement ! L’après midi j’occupe certains enfants pendant leurs derniers cours de soutiens en leur enseignant comment faire des grenouilles ! J’ai du succès avec ces « Sapo » (crapaud en péruano)… Puis nous filons au parc pour effectuer une partie de football ! Nous ne dormirons pas a l’auberge ce Lundi car nous avons un rendez vous à la télévision locale TV amazonica, pour discuter des ambitions du projet avec notre nouvel ami Felipe. Le lendemain, à l’aube, nous arrivons une nouvelle fois pendant la prière… Nous esquivons la corvée et décidons de nous renseigner plus en détail sur le programme journalier de nos mousses. 5:30 Réveil 6:00 Petit dej’ 6:30 Prière 7:00 Départ à l’école 8:00 Ecole 13:30 Déjeuner 14 :00 Vaisselle, ménage, lingerie, sieste 15 :00 – 18 :00 Soutiens scolaire, musique, sport. 18 :00 : Toilettes 18 :30 Prière 19 :00 Diner 19 :30 Vaisselle, ménage 20 :30 Coucher Ils ne chôment pas ! Mais c’est la dernière semaine de cours et on a pour mission de les occupés ! C’est qu’il pourrait même nous rééduquer ! Il est vrai que nous avions perdu l’habitude de nous lever ci-tôt ! Mais nous nous sommes vraiment impliquer dans la vie de cette auberge ! Service, vaisselle, foot, volley, anim’ en revanche nous usions de malice a chaque fois pour éviter la prière !



Les enfants l’on bien remarquer et nous on souvent questionner sur notre refus a assisté à l’oration… Je scelle même mon statut de mécréant en étant incapable de réciter un Notre père en entier ! Julien lui ne veut même pas en entendre parler !
Nous constatons de suite l’importance de la responsabilisation des enfants dans le fonctionnement de cette institution !


Lambert, fait (semblant de faire) la vaisselle...



65 enfants pour 6 tutorats qui travaille 6 jours / 7, 24h/24… Si certains éducateurs de foyers (nous sommes sur une population similaire à celle que l'on croise en foyer de jeunes) en France savaient cela ils dédramatiseraient (un peu) leur situation ! Les tutrices (5 dames) ont plus un profil de grenouille de bénitier, pas très Rock’nRoll ! Pas facile de briser la glace en une semaine ! César (le seul tuteur hommes) est le coq de la bassecour dans cette équipe mais c’est le petit nouveau et il doit encore convaincre ! L’encadrement des équipes est assuré par la Hermana Elvira, qui a une culture managériale autoritaire et maternelle. Mais elle reste touchante voire même envoutante ! Elle a même insisté pour que l’on reste jusqu’au dernier jour dans la chambre spécialement attribué aux volontaires (bien plus chiadée que les notre) ! Les enfants eux nous ont très vite adoptés… Les différentes activités proposées (sports, confection de bracelets brésiliens (pulcera), pliage, aide aux devoirs ou autres discussions) nous on permit de partager des moments fort ! En cette semaine de Navidad, nos jeunes enfants ne sont pas à plaindre, ils seront régalaient à 3 reprises :
- par la bourgeoisie locale de vieilles catho : cadeaux, boisson, paneton,


Les vielles coches se donnent bonnes conscience en offrant

quelques cadeau avant de se goinfrer pendant les fêtes...


Le spectacle présenté par les petits pour les vieilles...


- par la banco continental en proposant une chocolata : Petit dej’ paneton, animé par un clown kitch à l’américaine, remise de cadeaux…,

Un clown kitch mais marrant, pour animer cette chocolata...

Le père Noël se prend pour Obama, "yes, We can !"



- et par nos soins avant de partir : biscuits, boissons… Qu’on se le dise ces enfants ne manquent de rien sinon (peut être) d’un peu de liberté de pensée… On retrouve la même logique de compensation dans l’éducation de ces enfants (placé par décision de justice), que dans le secteur de l’accompagnement de la personne handicapé ! Tout cela est justifié car nous avons à faire à des populations vulnérables ! Réellement leurs conditions de vie sont bien meilleures que les nôtres actuellement ! Nous avons tout de même rédigé un référentiel d’état des lieux pour notre étude des besoins, mais la Hermana n’aura pas trouvé du temps à nous accorder pour répondre à nos questions ! Mais en cette période de Noël, elle ne sait plus où donner de la tête ! Et une certaine tension dans les équipes est palpable !

Première leçon de Castillan avec profesor Luís...

Tristan, un buen alumno...


Pr. Luís, Veronica, Diana y Freddy, reviennent du bal de fin d'année



Cours de ZicMu

maParenTHése(...live 1...)

Oui je sais je suis en retard, c'est pourquoi je tiens a vous souhaiter chers lecteurs un

" ¡ Feliz y propero año nuevo ! y Que todos sus deseos se realisan ! ",

certains auraient peu être préféré un bon vieux "Bloavez Mat" mais faut bien que je m'adapte a mon nouveau pays d'accueil...

Non, ce n’est pas une grève comme on a pu la vivre l’an passé quand les scénaristes des séries TV américaines réclamaient une meilleure part du gâteau aux riches producteurs. Ne vous inquiétez pas, je continue à écrire sur mon journal de cuir (OUI, je suis mégalo...), mais certains connaissent déjà mes piètres talents de dactylo, donc je traîne...


L’année ne peut pas mieux commencer pour moi, je suis un jeune homme comblé...

Je ne veux pas troubler le suspense, je ne rajouterez pas grand chose de plus. Donc vous risquez de vivre mes péripéties en léger (un mois !) différé... Comme ces bons vieux derniers matchs de phases de poules des parties se jouent en simultanées et les résumés (mails de JU, coups de téléphone, email...) trahissent un peu le suspense que j’ai évoqué a l’instant... Faites comme vous le conseillait Thierry Rolland, fermez les yeux et bouchez vous les oreilles pendant le résumé, en attendant la rediffusion.... Plus sérieusement, Je vous présente mes excuses, mais bon y'en qui bosse !!!

Un aperçue de notre « Programa semanal ! » :

LUNES :

MAÑANA (8:00-12:00)

Etude des besoins avec l'équipe d'Ísidra Borda (centre pour jeunes mères ado victimes de violences (physique, morale, sexuelle) familiales, et pôle ressource de revendication des droits de la femme)) : visites des comunautés pour connaitre les réalités de terrain.

TARDES (14:30-18:00)

Tutaurat et animation avec les jeunes de l'auberge. Discussion, sport, ateliers pedagogiques, échanges, debat.

MARTES

MAÑANA (8:00-12:00)

Etude des besoins avec le groupe du projet Baños : comunauté de Belen

TARDES (14:30-18:00)

Travail de preparation et de synthese.

PROYÑOS: Charla, estudio de las necesidades, coordinación del proyecto enfoque

MIERCOLES

MAÑANA (8:00-12:00)

Etudes des besoins avec l'équipe d'Ísidra Borda

TARDES (14:30-18:00)

Tutaurat et animation avec les jeunes de l'auberge. Discussion, sport, ateliers pedagogiques, échanges, debat.

JUEVES

MAÑANA (8:00-12:00)

Etude des besoins avec le groupe du projet Baños : comunauté de Belen

TARDES (14:30-18:00)

Travail de preparation et de synthese.

PROYÑOS: Charla, estudio de las necesidades, coordinación del proyecto enfoque

VIERNES

MAÑANA (8:00-12:00)

Etudes des besoins avec l'équipe d'Ísidra Borda

TARDES (16:00-18:00)

Tutaurat et animation avec les jeunes de l'auberge. Discussion, sport, ateliers pedagogiques, échanges, debat.

SABADO

MAÑANA (10:00-12:00)

Coordination de Projet avec l'Association TIDAP.

TARDE (13:30-15:00)

Fullbito avec les collegues de Caritas

Federar los vínculos y conocer más los compañeros de Caritas.

A TRES VITE SUR LA TOILE (...

XXIII. Le 11 décembre : un Jour de Fête.

En ce jour de fêtes nous avons était convié au mariage civil d’Americo et de Tatiana. Flatté par cette invitation, nous avons acheté des cadeaux pour honorer les nouveaux mariés. Conseiller par Nancy et Zé Ca nous avons offert des assiettes et des tasses bien kitch pour la maison! C’est exactement le style de cadeaux que je bannis en France mais on s’adapte !

Nous sommes les premiers à arriver à la mairie, on s’est mis en pantalon pour l’occasion, « ChicAbroW koi», mais on a évité les talonnettes cette fois ci (au grand désespoir de ZéCarlos). Il fait très lourd et il n’y a pas d’air conditionner dans la mairie, on devine une partie des archives à plusieurs endroits (et oui il faut bien la mettre quelque part toute cette paperasse qu’il édite à tour de bras !). Americo arrive vite embêter par sa cravate qu’il n’arrive pas à nouer, Julien qui a été banquier dans une autre vie lui propose gentiment de le lui faire un jolie nœud double ! Et voila le détail qui fait la dif’ ! La classe l’ami Americo bien qu’un peu tendu sous ses airs nonchalant !

La famille arrive au goutte à goutte, les amis aussi ! Il y a peu de jeunes et on se sent davantage valoriser par cette invitation ! C’est Henry qui est le témoin ! La mariée est belle comme un cœur avec son gros ventre et son sourire ! Sa fille qu’elle a eue d’une première union ne la lâche pas d’une semelle ! Une personne de la mairie officialise cette union alors qu’il pleut à verse (Mariage pluvieux mariage heureux. Pas facile à dire en espagnol !), les papiers sont signés, et même marqués par les empreintes digitales des concernées ! Les appareils photos crépitent…

Nous sortons pour nous rendre dans la maison ou as lieu la fiesta ! C’est en moto avec nos potes que nous nous rendons à l’adresse donnée ! A notre arrivée, nous nous aventurons dans les rues avec Ju pour acheter du riz pour faire la fête à l’arrivée des mariés ! Sous une pluie de grains de riz, ils entrent dans la maison ! Discours, valses, décoration en blanc…



Ca frôle parfois le kitch, mais je suis comme un poisson dans l’eau dans ce contexte et on ne passe pas inaperçue ! Nous buvons, mangeons, dansons… Je sympathise avec l’oncle d’Americo qui travaille à la TV ! TV amazonica ! Il me propose de nous recevoir dans son émission quotidienne « Hablemos claro » ! Bien entendue j’accepte, l’entretiens aura lieu le Lundi suivant ! La journée s’écoule rapidement mais peu de monde fait du zèle pour rester faire la fête jusqu’à l’aube n’est pas breton qui veut (C'etait en semaine aussi!) !


La maison se vide, nous rejoignons en suite ZéCarlos chez son père pour regarder le dernier match de barrage de l’équipe fanion d’Iquitos le CNI qui joue ce soir la monté en D1 synonyme de professionnalisation ! Bien sur cette partie aura été serré, bien sur, on a vibré, bien sur on a pesté face à la nonchalance du portier Iquiténien remplaçant (le titulaire blessé à la main !). Celui-ci, sera sanctionné d’un carton rouge en 2ème mi temps après avoir tout de même arrêté un penalty et c’est un junior qui rentrera et fera une fin de partie hallucinante ! Le match se conclura par un score nul, synonyme de monté ! Dans les rues, c’est l’euphorie et la folie, « la caravana » composé de multiple moto et mototaxi s’étend à perte de vue ! Nous nous melons à la fête au grand plaisir des autochtones ravis de voir des gringos si volontaire et impliqué dans la monté de leur équipe ! Drapeaux, chants, mouvements de foules : des sensations fortes qui se passent de commentaires !

XXII. Consomation

Je vous ai déjà parlé de la fâcheuse tendance qu’on les péruviens à pousser systématiquement à la consommation… Je vous ai aussi parlé de la qualité de la bouffe ! Mais ai-je abordé le problème de la quantité ? Les assiettes sont toujours trop bien remplies, et quand on est invité, il faut toujours en reprendre, friture, riz, maïs, poulet en sauce, empanadas (chausson de poulet olive et œufs), anticuchos (cœur de bœuf), banane flambé, frites de bananes… D’ailleurs pour dire qu’un plat est bon, on dit « Bien rico ! » (Bien riche quoi) et bien ils ne croient pas si bien dire ! Depuis un mois on ne mange pas équilibré et souvent au restaurant (on peut trouver des menus entre 2 et 6€ facilement !). Conséquence directe, je grossis… Et pour la première fois de ma vie je prends du bide ! Cela ne me plait pas du tout, alors on essai de compenser avec Julien en faisant du sport, mais on en parle plus que l’on en pratique ! On a couru une fois 35 minutes dans le complexe flambant neuf d’Iquitos qui a reçu les derniers jeux Amazoniens ! Mais est ce suffisant ? Quelques foots aussi ? Mais ce n’ai pas assez pour compenser ! Les menus sont aussi servis avec des « refresco » (Rafraichissement à base de jus de fruit) archis sucrés ! Si ce n’est pas des refresco il y a les inévitables sodas ! Coca-Cola détient un quasi monopole sur le marché de la boisson depuis qu’ils ont racheté la boisson nationale « Inca Kola » (boisson infâme à la couleur de pisse et au goût de chewing-gum tutti-fruity)


et les eaux Péruvienne San Luis (gazeuse ou pas). Les bidons peuvent contenir jusqu’à plus de 3 litres de boisson ! Vu qu’on ne consomme pas d’eau du robinet, on se laisse vite tenter par du Coca ou du Guarana (seule boisson consommé en masse qui n’est pas aux mains du géant Américain ! Mais c’est sucré un max aussi !). Un autre monument de la gastronomie Péruvienne, la Cerveza « La Bière ». Chaque grande ville a sa bière locale (Iquiteña, Cusqueña, Amazonica...) l’usage veut que l’on consomme à plusieurs avec qu’un seul verre ! C’est des bouteilles de 650cl que l’on passe de main en main en attendant le verre pour le remplir (Ne faite pas comme moi la première fois, ne buvez surtout pas au goulot, cela ne se fait pas!) A Iquitos il fait très chaud et on est très vite invité à boire une bière puis deux et s’est très difficile d’arrêter un Péruvien motivé !


Vous allez me dire qu’on ne me gave pas comme une oie, c’est sur ! Il va falloir simplement se modérer. Mais ce n’est pas si simple quand on petit déjeune avec des plats cuits en fritures et des œufs,


Un apperçu du petit déjeuner local !


qu’on fait des déjeuner au restaurant, des gouters (appelé lunch) avec du pain du jambon du beurre et du fromage, et des diner toujours bien complet, en plus ils ont la folie des sauces !


Si vous avez des tuyaux je suis preneur !

XXI. L’enterrement de vie garçon.

Nous sommes arrivés au bon moment, Americo se marie avec Tatiana ! Tatiana est enceinte : « embarasada » comme on dit ici ! Ce mot ne plait pas à mes oreille de jeune Français, comme si cela était un embarra de porter un enfant ! En revanche, l’action d’accouché est bien plus poétique en Espagnol « Dar la luz » (donner la lumière) le contraste est flagrant entre ses deux palabres qui vont souvent de pairs !

Dans ce pays très catholique cela ne se fait pas de donner naissance à un enfant sans être marié ! Et qui dit mariage dit « enterrement de vie de garçon » et nous sommes amicalement conviés ! Pour l’occasion, il a fallu monter tout un scénario pour que les novias de nos gentleman ne soit pas au courant ! Ils sont parait-il surveiller et brider par leur bien aimé du coup ils leur mentent pour être tranquille et nous faisons partis du mensonge qu’il va falloir que l’on assume jusqu’au bout ! Il ne va pas falloir faire de gaffe avec Nancy !
Ils ont l’air très libertins quant on les écoute, ils répètent souvent « Chica, chica » mais une fois arrivé au concert de Kaliente d’Iquitos, ils ont beaucoup de mal a bouger leur body nos cumpañeros !



Kaliente est un groupe de Cumbia très exotique mais après 25 minutes d’écoute les mélodies deviennent vite rébarbatives, heureusement qu’il y a les danseuses pour nous divertir d’avantage ! Kaliente c’est un peu la compagnie créole locale ! Ca valait quand même le détour !


Le chanteur vedette et une danseuse !

Le concert terminé nous rentrons en moto avec les cocos !