XXIII. Le 11 décembre : un Jour de Fête.

En ce jour de fêtes nous avons était convié au mariage civil d’Americo et de Tatiana. Flatté par cette invitation, nous avons acheté des cadeaux pour honorer les nouveaux mariés. Conseiller par Nancy et Zé Ca nous avons offert des assiettes et des tasses bien kitch pour la maison! C’est exactement le style de cadeaux que je bannis en France mais on s’adapte !

Nous sommes les premiers à arriver à la mairie, on s’est mis en pantalon pour l’occasion, « ChicAbroW koi», mais on a évité les talonnettes cette fois ci (au grand désespoir de ZéCarlos). Il fait très lourd et il n’y a pas d’air conditionner dans la mairie, on devine une partie des archives à plusieurs endroits (et oui il faut bien la mettre quelque part toute cette paperasse qu’il édite à tour de bras !). Americo arrive vite embêter par sa cravate qu’il n’arrive pas à nouer, Julien qui a été banquier dans une autre vie lui propose gentiment de le lui faire un jolie nœud double ! Et voila le détail qui fait la dif’ ! La classe l’ami Americo bien qu’un peu tendu sous ses airs nonchalant !

La famille arrive au goutte à goutte, les amis aussi ! Il y a peu de jeunes et on se sent davantage valoriser par cette invitation ! C’est Henry qui est le témoin ! La mariée est belle comme un cœur avec son gros ventre et son sourire ! Sa fille qu’elle a eue d’une première union ne la lâche pas d’une semelle ! Une personne de la mairie officialise cette union alors qu’il pleut à verse (Mariage pluvieux mariage heureux. Pas facile à dire en espagnol !), les papiers sont signés, et même marqués par les empreintes digitales des concernées ! Les appareils photos crépitent…

Nous sortons pour nous rendre dans la maison ou as lieu la fiesta ! C’est en moto avec nos potes que nous nous rendons à l’adresse donnée ! A notre arrivée, nous nous aventurons dans les rues avec Ju pour acheter du riz pour faire la fête à l’arrivée des mariés ! Sous une pluie de grains de riz, ils entrent dans la maison ! Discours, valses, décoration en blanc…



Ca frôle parfois le kitch, mais je suis comme un poisson dans l’eau dans ce contexte et on ne passe pas inaperçue ! Nous buvons, mangeons, dansons… Je sympathise avec l’oncle d’Americo qui travaille à la TV ! TV amazonica ! Il me propose de nous recevoir dans son émission quotidienne « Hablemos claro » ! Bien entendue j’accepte, l’entretiens aura lieu le Lundi suivant ! La journée s’écoule rapidement mais peu de monde fait du zèle pour rester faire la fête jusqu’à l’aube n’est pas breton qui veut (C'etait en semaine aussi!) !


La maison se vide, nous rejoignons en suite ZéCarlos chez son père pour regarder le dernier match de barrage de l’équipe fanion d’Iquitos le CNI qui joue ce soir la monté en D1 synonyme de professionnalisation ! Bien sur cette partie aura été serré, bien sur, on a vibré, bien sur on a pesté face à la nonchalance du portier Iquiténien remplaçant (le titulaire blessé à la main !). Celui-ci, sera sanctionné d’un carton rouge en 2ème mi temps après avoir tout de même arrêté un penalty et c’est un junior qui rentrera et fera une fin de partie hallucinante ! Le match se conclura par un score nul, synonyme de monté ! Dans les rues, c’est l’euphorie et la folie, « la caravana » composé de multiple moto et mototaxi s’étend à perte de vue ! Nous nous melons à la fête au grand plaisir des autochtones ravis de voir des gringos si volontaire et impliqué dans la monté de leur équipe ! Drapeaux, chants, mouvements de foules : des sensations fortes qui se passent de commentaires !

3 commentaires:

Jonath a dit…

Et donc vous êtes passés à la TV ou bien ?

Anonyme a dit…

Iquitos ! Iquitos ! En la D1 nos vamos !

Bon dans tous les cas essaie de garder des souvenirs matériels de ton interview si c'est possible !

Gros bisous ma naine !

Signé, ton frère qui ne se souvient plus de son pseudo de blogger !

Anonyme a dit…

ça donne vraiment envie d'être de la noce,à quand la vdéo en ligne de l'émission, en attente de l'adresse des parents de JU, bisous à vous 2. xxxxxx x + &, mumisa.